Casablanca (© 2016 Afriquinfos)– Selon le classement du Global Financial Centers Index (GFCI), Casablanca Finance City (CFC) occupe la première place financière africaine selon l’indice de référence des Centres financiers internationaux. La CFC passe devant sa concurrente sud-africaine Johannesburg, qui occupe dorénavant la seconde marche du podium continental. Au niveau mondial, CFC occupe la 33ème position, toujours selon le même classement précité.
A l’échelle planétaire, le Centre financier de Casablanca a gagné trois places pour se positionner au 30ème rang sur les 87 places financières analysées cette année. La City londonienne conserve sa place en tête du classement devant New York, Singapour, Hong Kong et Tokyo.
Sur le plan de la région MENA (monde arabe), Casablanca est désormais deuxième place financière derrière Dubaï, le plus grand Centre financier du Golfe, et devant l’autre place émiratie, Abou Dhabi.
La place financière panafricaine basée à Casablanca a donc réussi à s’imposer dans le paysage financier continental et mondial, seulement près de cinq ans après sa création.
Depuis son lancement, Casablanca Finance City a réussi à attirer une centaine de multinationales de premier plan qui ont choisi d’opérer en Afrique à partir de la capitale économique marocaine. Parmi les groupes ayant obtenu le statut CFC, les américains Ford et AIG, la chinoise Bank Of China, BNP Paribas, Abraaj, ou encore le Boston Consulting Group.
Au regard de cette évolution, Saïd Ibrahimi, le patron de Casablanca Finance City, se dit «heureux que CFC, née de la vision et la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ait réussi aujourd’hui à prendre la tête des places financières africaines». «Cela confirme la justesse du positionnement adopté et nous encourage à travailler davantage pour améliorer notre offre en permanence, pour faire de la CFC une place financière régionale reconnue sur le plan international», a-t-il ajouté.
Le Global Financial Centres Index est un indicateur qui mesure la compétitivité des Centres financiers depuis 2005. Son rapport exerce une influence considérable dans la prise de décision des multinationales qui l’utilisent comme baromètre pour choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales.
Georges SAMIR