Le projet, qui bénéficie du soutien de l'ONU, vise à offrir aux jeunes qui sont victimes d'exclusion sociale, des parcours de vie alternative.
Selon la ministre capverdienne de la Jeunesse, Janira Hopffer Almada, l'initiative vise à aider non seulement à l'inclusion des jeunes, mais aussi à leur orientation professionnelle.
"L'objectif est de lutter contre les maux sociaux du pays, avec la création de futurs ateliers dans lequel les jeunes reçoivent des outils qui aideront à construire une vie alternative et viable par le biais de la promotion de manifestations socioculturelles et artistiques", a indiqué la ministre.
Le projet a aussi le soutien de l'ONG brésilienne AfroReggae pour le transfert de connaissance.
Selon la représentante du Système des Nations Unies au Cap-Vert, Ulrika Golinski-Richardson, le but du projet est de travailler avec les jeunes pour leur réinsertion sociale.
"C'est grâce à des activités telles que l'art, la musique et le théâtre que nous voulons engager les jeunes à être plus impliqués dans la vie quotidienne et sociale de leur quartier", a-t-elle déclaré.
Le Premier ministre capverdien, José Maria Neves, a lancé lundi dernier un Fonds de Promotion de l'Emploi et de la Formation, doté d'un capital social de 80 millions d'escudos (plus de 960.000 dollars).
Le fonds vise à "soutenir les écoles dans l'élaboration des cours, à donner des bourses d'études et à soutenir les plus nécessiteux qui veulent avoir une formation et obtenir un emploi".