CAN-2012: le Syli est mal entré dans la compétition

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Les 90 minutes durant, le Syli a dominé l'ensemble de la rencontre des pieds et de la tête en se créant d'innombrables occasions. Le Mali s'est contenté de gérer et de procéder à des contre-attaques sporadiques.

Dans cette poule D très équilibrée et très engagée, les deux dernières rencontres contre le Botswana et contre le gros morceau, qui est le Ghana, aucune autre alternative que de gagner si le Syli veut continuer dans la compétition.

C'est un peu trop optimiste que de se déclarer avant les rencontres. Ce qu'il faudrait surtout retenir, le coach du Syli, Michel Dussuyer, se révèle comme le véritable bâtisseur de l'équipe guinéenne. Il l'a déjà prouvé dans les années 2002-2005 avant de jeter l'éponge par des immixtions et des incompétences qui entourent la "vache à lait".

- Advertisement -

Il reste que les autorités guinéennes conservent cet homme pour les prochaines échéances. Un coach ne peut donner des résultats que s'il reste en contact durable avec un ensemble de joueurs pour connaître les points forts et les faiblesses de chaque joueur.

Si Pepe Gardiola, le coach du FC Barcelone, a atteint toutes les performances connues, cela est dû au fait qu'il a longtemps joué avec certains d'entre eux et qu'il les connaît parfaitement. Les résultats en football ne s'improvisent pas.

L'esquisse d'une grande équipe est déjà faite, il reste plus à huiler et rôder les automatismes et diminuer les emportements dus à l'inexpérience et à la l'incohésion.

Cette CAN n'est pas un objectif mais un tremplin pour un nouveau départ, même si un miracle est encore dans les cordes de la bande à Dussuyer, d'autant que ni le Ghana ni le Botswana ne sont des épouvantails, elle sert après tout à la renaissance d'un Syli des grandes joutes à venir.