« La Fédération a ses règlements et c'est suivant ces derniers que M. Iya préside aux destinées de la FECAFOOT. Il a toujours clamé son attachement à la protection et au respect de ces textes. Donc s'il doit quitter la FECAFOOT ce sera à priori suivant les modes édictés dans les statuts», a expliqué vendredi M. Junior Binyam lors d'un un entretien exclusif avec Xinhua.
« On est dans un pays où les libertés sont consacrées; les gens sont libres de se regrouper en association et de se fixer des objectifs qu'ils croient nobles. Les chantiers auxquels on doit se consacrer étant nombreux, il est difficile de se laisser distraire par ce nouveau phénomène qui n'est pas bien différent d'autres qu'on a connu dans un passé récent», a-t-il ajouté. Le 17 avril, l'ancien footballeur de légende Roger Milla et autres stars du football camerounais, à l'instar d'Emmanuel Mvé (ancien capitaine de l'équipe nationale), Louis Marie Ondoa, Pierre Ama et Benjmain Massing, réunis au sein du comité citoyen pour le redressement du football camerounais, ont demandé le départ immédiat et sans condition de l'équipe dirigeante actuelle de la FECAFOOT.
Ils accusent les dirigeants actuels du FECAFOOT de l'incompétence, causant la dégringolade du football camerounais au classement africain et mondial, l'incapacité à se qualifier pour la Coupe d'Afrique des nations de football, la difficulté des clubs camerounais à remporter un titre continental depuis 30 ans, etc.
Ce comité qui regroupe entre autres écrivains, journalistes, membres de la société civile, artistes et leaders d'opinion, s'est fixé comme objectif d'obtenir le départ immédiat de l'équipe dirigeante actuelle de la FECAFOOT, le recrutement d'un entraineur charismatique et compétent pour l'équipe nationale, les Lions indomptables et l'annulation des sanctions contre Samuel Eto'o fils et autres, suspendus pour avoir refusé de jouer un match amical le novembre dernier.
