Dans un communiqué de presse, Eulalie Nibizi, présidente du STEB, et Gilbert Nyawakira, secrétaire général adjoint du SYNAPEP, ont expliqué cette suspension de grève par le souci de créer un climat favorable au dénouement de la crise entre le gouvernement du Burundi et les syndicats d'une part, et par la lourde responsabilité des enseignants face à l'éducation des enfants du pays, d'autre part.
Tout en dénonçant le manque de volonté du gouvernement du Burundi de résoudre la question qu'ils lui ont soumise (l' harmonisation des salaires des fonctionnaires, les enseignants constituant la grosse part de ces derniers) et l'intimidation de ce dernier à l'intention des enseignants, ils se disent engagés à suivre de près l'évolution du dossier jusqu'à son aboutissement.
Ils demandent à cet effet au gouvernement de procéder sans délai au dialogue avec les représentants de ces syndicats pour garantir le climat de confiance.
Le Conseil National du Personnel de l'Enseignement Secondaire ( CONAPES) qui a commencé le mouvement de grève dès le 10 juin dernier reste cantonné sur sa position malgré que le gouvernement ait qualifié son mouvement de grève d'illégal, ce que les enseignants syndiqués au CONAPES contestent.
