Il a déclaré que le chemin reste encore long étant donné que les outils identifiés pour la lutte contre cette exploitation illégale requièrent des moyens humains, matériels et financiers que le Burundi ne dispose pas.
Lors du sommet spécial sur l'exploitation illégale dans la région des Grands Lacs tenu à Lusaka (Zambie) en 2010, les chefs d' Etat et de gouvernement de la CIRGL ont souligné leurs préoccupations sur l'exploitation persistante des ressources naturelles dans la région et ses liens avec la prolifération des armes légères et de petits calibres, avec le financement des groupes armés et la perpétuation des crimes contre l'humanité.
Selon le secrétaire exécutif de la CIRGL, Daniel Ntumba Luaba, des fonds seront disponibilisés par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour que le Secrétariat puisse appuyer les efforts de mise en oeuvre de l'Initiative régionale dans les Etats dits Fragiles (le Burundi, la RDC, le Congo, la RCA).
Il a également affirmé que des progrès ont été faits au niveau du développement du mécanisme d'alerte rapide pouvant avoir un impact décisif pour renforcer la transparence dans le commerce des minerais.
Les représentants de la Zambie, de la Tanzanie, de l'Ouganda, du Kenya, du Burundi, de la RDC, du Burundi, du Soudan ont participé à cette réunion de deux jours.