Burundi: Opposition et Gouvernement sur la voie de mettre de l’eau dans leurs vins

Afriquinfos
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Dans un communiqué, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon «se réjouit» des pourparlers de paix qui ont eu lieu à Arusha, en Tanzanie, entre le 21 et le 24 mai 2016, sous les auspices de l’ancien président tanzanien Benjamin William Mkapa.

Le Secrétaire général «se félicite de la décision de M. Mkapa de poursuivre ses réunions avec les acteurs qui n’étaient pas présents à Arusha». M. Mkapa a annoncé son intention de rencontrer dans les deux prochaines semaines les principales composantes de l’opposition burundaise, qui avaient boudé la réunion d’Arusha. Il s’agit des partis du Cnared, une plateforme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise et avec qui le Gouvernement ne souhaite pas discuter.

«Une solution à la crise politique qui dure depuis une année ne peut être trouvée qu’à travers un processus de dialogue véritablement inclusif, fondé sur la Constitution du Burundi et les principes de l’Accord d’Arusha» signé en 2000, encourage l’ONU. M. Ban «soutient pleinement les efforts de la région en vue d’un règlement pacifique de la crise», et rappelle que les Nations Unies sont prêtes à lui fournir «un appui technique et l’expertise appropriée». Le Cnared, mécontent que ses membres aient été invités à titre individuel et non en tant qu’organisation, avait appelé à boycotter les pourparlers d’Arusha. Mkapa a rencontré à Arusha des représentants du Gouvernement, du parti au pouvoir et de ses alliés, ainsi que des représentants de la société civile burundaise. Le Burundi est plongé dans une grave crise émaillée de violences depuis que le Président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet dernier.

BELLA EDITH

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