« Au niveau des recettes, sur la période 2014-2016, les ressources internes totales connaîtraient une progression modérée et leur ratio au PIB resterait stable autour de 14,2% », a expliqué aux parlementaires Tabou Abdallah Manirakiza, ministre des Finances et de la Planification du Développement économique.
Ce DOB indique que les recettes fiscales vont poursuivre leur tendance haussière et atteindraient une croissance moyenne de 12,7% , que le taux de pression fiscale qui est estimé à 12,3% en 2013 atteindrait 12,8% en 2016 et que les recettes non fiscales demeureraient moins importantes avec un ratio au PIB qui se stabiliserait autour de 1,4% au cours de la période, représentant ainsi 10% des recettes propres de l'Etat.
Quant aux ressources extérieures, les dons projets devraient représenter 13,3% du PIB en moyenne sur la période sous revue contre 10,3% du PIB en moyenne sur la période 2011-2013.
S'agissant des dépenses, elles devraient représenter globalement 34,6% du PIB en moyenne sur la période 2014-2016. Ce ratio serait tiré par les dépenses d'investissement (19,2% de croissance moyenne), notamment par sa composante financée sur les ressources externes estimées (15,8% de croissance moyenne).
Le ratio de dépenses courantes au PIB afficherait une baisse de 0,8% passant de 14,9% en 2014 à 14,1% en 2016 et les dépenses en capital passeraient de 18,3% à 20,1% en ratio du PIB entre 2014 et 2016.