« Vous vous souviendrez qu'avec la crise de 1993, les gens ont commencé lors des différents ateliers que ça n'allait pas. Car il a été observé des comportements inacceptables au sein de la société burundaise comme des crimes d'infanticide », a dit M. Mbonabuca en s'adressant à des journalistes burundais réunis en atelier-média sur l'accompagnement du PEFP.
Il fallait absolument un retour aux sources en renouant avec les valeurs positives d'antan en s'appuyant sur le PEFP, a plaidé M. Mbonabuca en faisant remarquer que dans la société traditionnelle burundaise, les crimes d'infanticide et de parricide faisaient partie des interdits.
Il a demandé aux professionnels des médias d'accompagner le gouvernement burundais dans la vulgarisation des activités du PEFP afin de pouvoir éradiquer d'autres mauvaises pratiques apparues particulièrement durant les années de guerre civile comme la dépravation des moeurs dans les camps de regroupement au cours des années de crise.
Le PEFP mis en place avec le décret présidentiel du 15 juillet dernier, a-t-il souligné, est appelé aussi à engager un combat farouche contre le fléau de la corruption et de non respect de la chose publique.
Pour rappel, le chef d'Etat burundais Pierre Nkurunziza, en lançant officiellement le PEFP le 23 juillet dernier, en appelant à un vaste programme d'éducation patriotique à l'intention de toutes les couches de la population burundaise.