« Il m'a posé des questions sur l'assassinat d'Ernest Manirumva. Je l'ai envoyé dans le rapport de la troisième commission d' enquête car c'est là qu'on retire la plupart des informations. Je l'ai envoyé également dans le rapport du FBI », a déclaré à la presse Mme Gertrude Kazoviyo au sortir de l'audition qui a duré deux heures.
Le dossier sur l'assassinat d'Ernest Manirumva refait surface depuis bientôt trois semaines avec une nouvelle tournure de convoquer pour complément d'instruction les membres de la société civile très actifs dans la recherche de la vérité autour de cet assassinat.
Trois commissions avaient déjà été mises sur place pour mener des enquêtes et la troisième avait produit un rapport qui, aux yeux de la société civile, contient pas mal d'informations qui pourraient éclairer les juges.
Sur demande du gouvernement du Burundi, les Etats-Unis ont également donné leur contribution en dépêchant au Burundi les enquêteurs de FBI qui ont également produit et remis aux autorités burundaises un rapport que la société civile a applaudi.
C'est à ces deux rapports que la vice-présidente de l'OAG envoie le magistrat du parquet en mairie de Bujumbura. Mme Gertrude Kazoviyo donne trois hypothèses aux convocations des activistes des droits de l'homme observés dans ce dossier et dans bien d'autres.
