L'élection du président de la Constituante a été prise en charge par une commission à cinq membres de l'Assemblée.
Représentant et candidat de la majorité de l'Assemblée, M. Mustapha Ben Jaafar, député et président du Forum démocratique ( Ettakatol), a souligné qu'en tant que candidat à la présidence de la Constituante, il s'est engagé devant les députés et les Tunisiens à "préserver les objectifs pour lesquelles s'est déclenchée la révolution de 2011", tout en essayant de plier la page de la corruption financière et administrative "qui persiste encore dans certains organes".
Le président du Forum démocratique a également rappelé que "la révolution tunisienne coulait d'une série de revendications légitimes à savoir le chômage, la pauvreté, la nécessité, l'inégalité dans la répartition des richesses, ce qui amplifie la responsabilité du président de l'Assemblée".
Pour Mme Maya Jéribi, deuxième candidate pour la présidence de la Constituante, "la candidature d'un député de l'opposition à ce poste ne peut que s'adresser aux Tunisiens pour les rassurer que l'ère du seul parti, de la candidature unique et de la décision unique n'est plus en Tunisie".
L'opposition, a-t-elle poursuivi, sera positive, efficace et elle contribuera, en coopération avec toutes les parties intervenantes, à mettre en place les premières pierres d'édifice sur la voie de la démocratie qui "ne peut exister sans la pluralité et sans un contre-pouvoir".
Selon Mme Jéribi, "l'opposition sera la voix du peuple tunisien au sein de la Constituante et responsable de la promotion du mode de vie du Tunisien et l'amélioration de ses conditions défavorables".
