Madagascar : la mise en œuvre de la feuille de route sera examinée pendant la prochaine réunion du CPS de l’UA

Afriquinfos Editeur
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Les représentants du Groupe International de contact sur le cas malgache (GIC-M) seront ainsi à Addis-Abeba pour discuter du processus de mise en œuvre de la feuille de route pour la sortie de crise malgache, qui a déjà débuté avec la nomination du Premier ministre de consensus, en la personne de Omer Beriziky, du 28 octobre dernier à Antananarivo.

De nos sources, la réunion se penchera également sur le partage de siège des membres du gouvernement d’Omer Beriziky qui devait être formé jeudi dernier mais qui a été reporté pour une date ultérieure suite aux contestations des mouvances de l’opposition sur l’allocation de portefeuilles ministériels.

Notons que la suspension et levée progressive et conditionnée des sanctions imposées à Madagascar; la possibilité de reprise de l’aide et de la coopération au développement, humanitaire, financier et économique des partenaires financiers; dépendront ainsi de la mise en œuvre des étapes fixées dans cette feuille de route.
 

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De plus, l’article 34 de la feuille de route pour la sortie de crise malgache qui a été signée le 17 septembre dernier, a indiqué que "la Reconnaissance internationale du Président et du Gouvernement de Transition de Madagascar vient après la mise en place des institutions de transition inclusives et consensuelles". Après la prochaine formation du gouvernement d’union nationale, l’élargissement ou la recomposition du Parlement de Transition et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) restent encore à faire.
 

Cette reconnaissance internationale a été perdue et confirmée par la décision du CPS en sa 221ème réunion du 17 mars 2010 qui sanctionne l' interdiction de voyager, le gel des fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques, ainsi que l' isolement diplomatique à l' encontre du président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina et des 108 personnalités qui lui sont proches.

Le CPS a jugé que les autorités en place et la Mouvance Rajoelina n’ont pas répondu positivement à sa demande et a continué à agir de façon unilatérale, et ce en violation flagrante et répétée des accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et de l' Acte additionnel d' Addis Abéba du 6 novembre 2009.
 

Ces accords ont, pourtant, été signés par Rajoelina et les trois anciens présidents malgaches dont Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Marc Ravalomanana qui étaient les parties prenantes à la crise malgache.