La Banque mondiale encourage Madagascar à lutter contre le trafic de bois de rose

Afriquinfos Editeur
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Adolpho Brizzi a indiqué que la Banque mondiale salue l'initiative prise par l'Etat malgache et l'incite à poursuivre ses efforts d'interdire la coupe et l'exploitation de bois de rose.

Pourtant, la Banque mondiale exige plus de transparence dans la vente de bois de rose envisagée par l'Etat malgache ainsi que dans l'utilisation du revenu provenant des bois de rose parce que ce sera un outil pour la communauté internationale de voir si la bonne gouvernance évolue à Madagascar.

Ainsi, M. Brizzi a proposé de certifier individuellement tous les rondins saisis et chercher une entreprise internationale pour organiser la vente aux enchères en vue d'attirer des acheteurs sérieux.

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En disant que les fonds provenant de bois de rose devrait être réinvestis dans des œuvres sociales, le patron de la Banque mondiale à Madagascar a également suggéré l'organisation d'un débat national avec la société civile et les communautés concernées pour la répartition des gains et la nécessité d'un observateur autonome et indépendant pour le suivi de l'opération.

"En réalisant une vente dans des conditions irréprochables et en mettant fin au trafic, le nouveau gouvernement a une occasion de redorer le blason du pays en matière de gouvernance environnementale et de participer à la sauvegarde d'un patrimoine mondial et d'une source de revenu et d'emplois pour l'économie nationale", a conclu le Country manager de la Banque mondiale à Madagascar.

L'Etat malgache a interdit par un décret sorti en mars 2010, l'exploitation, la coupe, le transport, la commercialisation et l'exportation de bois de rose et de bois d'ébène. "Toutes personnes s'adonnant à la coupe, à l'exploitation et à l'exportation des bois de rose et d'ébène sont passibles de poursuites pénales".

Madagascar a également demandé au secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) d'ajouter le bois de rose dans l'annexe III de la CITES afin de freiner le commerce illicite de ce bois précieux.