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Lors de cette visite, les deux hauts responsables ont rencontré des membres du Conseil national de transition libyen (CNT) et des représentants de la société civile, a précisé le porte-parole.
Ban Ki-moon s'est également rendu sur le site d'un charnier et a rencontré les familles de sympathisants de la révolution qui y ont été tués, a indiqué son porte-parole adjoint, Eduardo del Buey, à New York.
Au cours de cette visite à Tripoli, le secrétaire général a répété que les questions de la justice transitionnelle devaient être réglées avec sagesse et retenue. Il a souligné qu'il était important que les auteurs de violations des droits de l'homme rendent des comptes et que la réconciliation nationale soit promue.
Lors d'un point de presse à Tripoli, il a rappelé que le chemin vers la démocratie n'était pas facile. « Construire un Etat avec des institutions efficaces et responsables prendra du temps », a-t- il dit. Il a toutefois estimé que les Libyens avaient montré qu' ils avaient les capacités, les ressources et la force de caractère pour relever ce défi.
Selon lui, ils devront faire preuve de pragmatisme et de sens du compromis pour trouver un consensus sur les principales questions et pour rester unis, surtout dans la phase initiale. Le secrétaire général de l'ONU a rappelé que les Nations Unies étaient en Libye pour apporter leur aide.
Ban Ki-moon s'est ensuite envolé pour Cannes, en France, où il arrivera dans la soirée pour participer au sommet du G20, le groupe des vingt principales puissances économiques mondiales.
