Les violences intrafamiliales se traduisent par les abus ou mauvais traitement de leur propre famille dont de violence physique tels que les coups et blessures et les violences sexuelles) pour les 40% des enfants et morale (abandon, négligence ou l'incitation à la mendicité) pour les 60% d'entre eux.
Les enfants victimes sont en général âgées entre 9 ans et 17 ans selon les précisions du chef de division de la police des mœurs et de la protection sociale de l'hôtel de police de la capitale, Hanitriniaina Ramilijohn mais la majorité sont des garçons de plus de 13 ans, qui commencent à être rebelle, poursuit-elle.
La mère et le père biologiques se trouvent au premier rang pour être à l'origine du mauvais traitement envers l'enfant. Tandis que les beaux parents sont au dernier rang comme persécuteurs des enfants à la maison, a précisé Randrianja Lydia.
La pauvreté reste le principal facteur favorisant cette violence intrafamiliale, où les parents obligent les enfants à mendier et les punissent par la suite au cas où l'enfant y revient sans rien ; viennent ensuite la recomposition familiale, l'abus d'alcool et de drogue d'un des parents.
Ce rapport sur les violences intrafamiliales à Antananarivo a été réalisé par le Plate-forme de la Société civile pour l'enfance (PFSCE) et le CEREJ.
