Pendant cinq jours, les participants venus des quatre coins du monde devraient examiner plusieurs thématiques ayant trait à la bonne gouvernance dans l'administration publique et au rôle de la femme et du secteur privé dans la lutte contre la corruption.
La CNUCC ambitionne de promouvoir et renforcer les mesures visant à prévenir et à combattre la corruption de manière plus efficace. Elle se donne aussi l'objectif de faciliter et appuyer la coopération internationale et l'assistance technique aux fins de la prévention et de la lutte contre la corruption.
La Convention vise aussi à promouvoir l'intégrité, la responsabilité et la bonne gestion des affaires publiques. Elle comprend des dispositions relatives à la prévention de la corruption, la criminalisation, la répression et le recouvrement des avoirs.
Dans un message adressé à la conférence, le roi Mohammed VI du Maroc a affirmé que "la question de la lutte contre la corruption figure désormais en tête des préoccupations pressantes des citoyens".
"Le fléau de la corruption n'est plus considéré aujourd'hui comme une affaire interne pour tel ou tel pays, telle ou telle région. C'est un mal qui a maintenant des dimensions internationales, s'entremêlant avec de nombreux autres crimes transfrontaliers", a-t-il indiqué.
La première session de la CNUCC avait eu lieu en Jordanie (2006), la deuxième en Indonésie (2008) et la troisième au Qatar (2009).
