Plus de 6 milliards d’euros d’investissement de la BAD au Maroc

Afriquinfos Editeur
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85 % des projets concernent les infrastructures notamment, dans les secteurs des télécommunications, des routes, des aéroports, des ports, de l'assainissement, de l'eau, de l'environnement et de l'énergie, a-t-elle précisé dans une déclaration, en marge des travaux du 4ème Forum africain sur les Infrastructures, initié sous le thème "enjeux de la gestion déléguée des services publics en Afrique".

Le coût des projets en cours de réalisation au Maroc a atteint, à l'heure actuelle, 3 milliards d'euros, a-t-elle poursuivi, faisant savoir que la BAD envisage la mobilisation d'investissements colossaux vers la fin de l'année en cours et l'année prochaine notamment, dans les domaines de l'énergie et des énergies renouvelables.

Elle s'est en outre fière de la décision du Maroc de faire de la BAD un partenaire stratégique pour la réalisation du développement escompté.

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Mme Abou Zaid a tenu, d'autre part, à mettre en avant la détermination de la BAD à prendre part aux travaux de ce forum annuel et ce, compte tenu de l'importance qu'accorde cette institution bancaire aux questions relatives aux infrastructures dans le Continent africain, précisant que seulement entre 2010 et 2012, la BAD a consacré plus de 2,25 milliards de dollars aux infrastructures en Afrique.

Et de poursuivre que la BAD se veut ainsi l'unique bailleur de fonds qui offre ce genre d'investissements colossaux et ce, malgré une conjoncture économique et financière internationale morose, mettant en avant les efforts inlassables déployés par cette institution à l'échelle africaine notamment, pour la promotion des secteurs des énergies, du transport et des routes.

Initiée par "i-conférences" en partenariat avec "Mazars-Maroc" et la Banque africaine de développement (BAD), cette rencontre connaît la participation de plus de 130 experts, spécialistes, professionnels du secteur, responsables, bailleurs de fonds, organismes multilatéraux, avocats d'affaires, constructeurs internationaux, et des économistes en provenance de 25 pays.

Elle se propose de consolider le développement des infrastructures en Afrique et d'examiner les dangers ainsi que les opportunités de partenariat avec des acteurs européens, américains et asiatiques.