Les suspects, musulmans et chrétiens, auraient été impliqués dans des actes de vandalisme, des attaques contre le personnel de forces armées, et des incendies de véhicules de l'armée, a rapporté l'agence de presse étatique MENA.
Des milliers de chrétiens coptes ont manifesté dimanche soir devant le bâtiment de la chaîne de télévision publique suite à l’attaque menée en fin septembre par des musulmans contre une église dans la province d'Aswan dans le sud du pays. Cette manifestation a tourné à l'affrontement pour devenir la plus sanglante depuis la chute de l'ex-président Hosni Moubarak en février.
Le Premier ministre égyptien Essam Sharaf a ordonné lundi la formation d'une commission d'enquête pour étudier cet incident. Il a appelé tous les Égyptiens à rester unis contre toute tentative de miner la situation sécuritaire du pays.
Le vice-Premier ministre et ministre des Finances égyptien Hazem el-Beblawi a présenté mardi sa démission du cabinet en protestation contre la gestion de cet incident par le gouvernement. Toutefois, sa démission a par la suite été refusée par le chef du conseil militaire au pouvoir, Hussein Tantawi, a rapporté MENA.
M. Tantawi a reçu le ministre des Finances à son bureau mardi soir et l'a persuadé de reprendre son poste, indiquant qu'il ne serait pas approprié d'accepter cette décision maintenant du fait de la période difficile que traverse l'Égypte.