Sur leur site internet officiel, les Frères musulmans ont déclaré que la coalition démocratique, comprenant le Parti Justice et Liberté affilé aux Frères musulmans et le parti Wafd, a fixé des conditions pour sa participation, y compris l'abolition d'un article sur le système de candidature.
La coalition a demandé que les élections présidentielles soient organisées après les élections législatives et que le pouvoir soit transféré avant la fin du premier semestre 2012.
D'après les derniers amendements, deux tiers des sièges de l'Assemblée populaire (chambre basse) ont été choisis dans le cadre d'un système de listes de partis alors qu'un tiers étaient pour les candidats indépendants.
Cependant, les groupes d'opposition ont appelé à un système de représentation proportionnelle.
Lors d'une réunion d'urgence mercredi soir, les participants ont demandé la publication d'une loi pour que l'isolation politique cesse.
Ils ont menacé de boycotter les élections si le Conseil suprême des Forces armées ne répondait pas à leurs demandes.
Malgré les réserves concernant les nouvelles lois électorales, certains mouvements politiques, y compris les Salafistes et le Mouvement du 6 avril, se sont entendus pour participer à un sit-in vendredi. Trente-quatre partis menés par les partis Liberté et Justice et Wafd n'ont pas encore pris leur décision.
Le Conseil suprême des Forces armées a décidé mardi que les élections de l'Assemblée populaire et de la Shura se tiendraient le 28 novembre et le 29 janvier respectivement.
