Relancer la production de l’igname pour assurer la sécurité alimentaire

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Permettre au public de connaître la vertu de l'igname et son apport en termes de protection de la biodiversité, améliorer l' alimentation, gérer les risques liées au catastrophe naturel et adapter les effets de changement climatique sont entre autres les objectifs de ces journées.

La culture de cette plante à tubercule, qui constituait, avec la banane, l'aliment de base des premiers malgaches ayant peuplé Madagascar, est actuellement plus ou moins délaissée et ne subsiste plus actuellement que sur la côte orientale du pays sous forme de végéculture, c'est-à-dire mélangée à d'autres espèces cultivées.

Toutefois, l'igname peut substituer au riz, vu ses caractéristiques nutritionnelles intéressantes avec des teneurs en vitamines et de protéines nettement plus élevées que celles du manioc.

- Advertisement -

Selon une étude menée par le projet "Coopération pour la Recherche Universitaire et Scientifique" (CORUS), qui est un projet mobilisateur sur financement du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) dans les régions de l'Afrique et de l'Océan Indien et développé par le ministère français des affaires étrangères, la production de l'igname pourrait contribuer à la diversification de l'alimentation et des revenus monétaires pour les producteurs.

L'igname se développe dans une végétation buissonnante qui pousse toute seule et ne reçoit aucun soin cultural en dehors de sa récolte suivie immédiatement de la replantation de sa tête. Bien que la production soit faible, l'investissement au travail est aussi faible d'où l'intérêt pour la relance de sa culture