Près de 49 % de diplômés et plus de 46 % de diplômées optimistes sur le marché de l’emploi

Afriquinfos Editeur
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L'étude, réalisée en 2011 par AmalJob.com et destinée à dresser le constat de la situation sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés au Maroc, a sondé un échantillon de 7056 hommes et femmes de 18 à 27 ans de toutes les régions du Royaume et de l'étranger de tout type de profils (écoles supérieures, universités, OFPPT) et de statuts (étudiants, étudiants en formation continue, jeunes diplômés à la recherche d'un emploi ou en poste).

Si les hommes restent légèrement plus optimistes que les femmes, le taux de pessimistes des jeunes des deux sexes est pratiquement égal avec respectivement 27,62 % et 27,49 %, a précisé M. Hicham Lakhmiri, directeur général d'AmalJob.com, un site d'emploi en ligne qui cible principalement les cadres moyens et supérieurs.

Plus le niveau de formation augmente plus les jeunes diplômés sont optimistes et plus l'âge du sondé est avancé plus il est pessimiste car trouvant plus de difficultés à signer le premier contrat, révèle l'étude, précisant que les lauréats d'école d'ingénieur (51 %) et des BTS (brevet technicien spécialisé, 54 %) sont les plus optimistes sur le marché marocain.

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Dans leur quête à l'emploi, 66 % de diplômés préfèrent recourir aux sites Internet des entreprises, 47 % optent pour les candidatures spontanées, 42 % pour les portails de recrutement et 41 % pour les cabinets de recrutement, selon les mêmes résultats.

La recherche d'emploi se fait aussi à travers d'autres filières notamment la presse, l'ANAPEC (agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences) qui est plus sollicitée par les diplômés de l'OFPPT (42 %) et des BTS/DUT(43 %), les offres d'emploi, réseau personnel, stage de fin d'études et réseaux des anciens.

Un total de 79 % de jeunes lauréats préfèrent créer leur propre entreprise, les hommes paraissant plus entreprenants que les femmes avec 81 % contre 75 %.

Concernant les entreprises au sein desquelles les jeunes souhaitent travailler, la préférence est dominée par les groupes publics et par activité, l'industrie minière (OCP) rafle la mise suivie des Télécommunications (IAM), du groupe CDG, du constructeur de véhicules Renault Maroc et ONA.

Sur la tranche de salaire souhaitée, 62 % des lauréats des centres OFPPT désirent percevoir un salaire compris entre 2500 DH et 6000 DH alors que parmi les diplômés des écoles d'ingénieurs et à l'étranger 40 % souhaitent des rémunérations de plus de dix mille dirhams, selon l'étude.