Cette plate-forme va aider les paysans agriculteurs à améliorer la production du café sur le plan quantitatif et qualitatif, promouvoir et relancer la filière café dans la grande île étant donné qu' une baisse constante de la quantité exportée et une détérioration de la qualité sont constatées ces dernières années, indique le communiqué.
Concrètement, les travaux de cette entité va se focaliser sur l'appui aux travaux de recherche à la production et à l'amélioration de la qualité du café à mettre sur le marché local et sur le marché international ; la formation des acteurs de la filière à tous les niveaux ; la facilitation de financement aux organisations de producteurs.
D' après le communiqué, des actions parallèles seront également mises en œuvres par les ministères du commerce et de l'agricultures malgaches dont la sécurisation foncière, l'orientation des jeunes à l'agriculture afin de lutter contre le chômage et l' oisiveté, la sécurisation de la production ainsi que la réhabilitation du port de Manakara qui est le port le plus proche des zones de productions du café, sur la côte sud-est malgache.
Rappelons qu'en 1981, Madagascar exportait 58.000 tonnes de café et consommait plus de 26.000 tonnes. En 2010, la production nationale a été réduite à 30.000 tonnes et l'exportation à 9.380 tonnes qui ont engendré une entrée en devises de près de 11.400.000 dollars.
Madagascar possède trois grandes industries de transformation de café. Elle produit deux variétés de café dont le Robusta, cultivé sur la côte est et l'Arabica, cultivé sur les hauts plateaux mais qui ne présente que 5% de la production totale. La récolte est étalée entre le mois de mai et octobre pour la variété Robusta et de juin à septembre pour l'Arabica.
