Madagascar : la coupure d’électricité revient dans la capitale et risque d’être pérenne

Afriquinfos Editeur
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Selon les responsables de la compagnie malgache fournisseur d'électricité et d'eau, la Jirama, cette coupure est due à la défaillance d'un des prestataires de la société qui ne pouvait pas fournir l'électricité pendant la période de pointe de la capitale, entre 18 h 00 et 21 h 00.

La capitale à besoin de 177 Mégawatts pendant la période de pointe et ce prestataire a lâché les 20 Mégawatts, a indiqué la source auprès de la Jirama. Cette dernière est de préciser que "la société sous-traitante a eu de problèmes d'approvisionnement de carburant qui devrait alimenter leur centrale thermique". C'est au prestataire privé de régler ce problème avec ses fournisseurs car les termes du contrat de sous-traitance le précise bien, poursuit la source auprès de la Jirama.

De l'autre côté, une source auprès du prestataire privé conteste cette affirmation en indiquant que c'est la Jirama elle-même qui devrait approvisionner les carburants au prestataire pour alimenter la centrale thermique mais que les fournisseurs pétroliers refusent de les fournier étant donné que les comptes de Jirama auprès d'eux sont déjà débiteurs.

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Mis à part la défaillance du prestataire de la Jirama, le vol des câbles constitue aussi l'un des principales raisons des coupures de l'électricité dans certains endroits de la capitale, indique une autre source bien informée de cette compagnie.

Depuis le début de ce mois, 24 vols de câbles près de 1800 mètres et estimés à 15 millions d'Ariary (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary) ont été déclarés. Depuis le début de cette année, la compagnie a recensé que 31.500 mètres de câbles, d'une valeur de 475 millions d'Ariary, ont été volés.

Pourtant, afin de rétablir l'électricité dans les zones épiées, la Jirama est obligée de remplacer ces câbles alors que la somme dépensée devrait être investie dans les centrales hydrauliques, indique encore la source.

Notons que la Jirama totalise 114 centres de production électrique. 100 sont des centres alimentés par des groupes thermiques diesel, tandis que les restes sont des centres alimentés par des centrales hydroélectriques.