En 2004, 13000 marins ont été enregistrés dans le pays par l'Agence portuaire maritime et fluviale contre 4009 seulement en 2011.
Au cours de l'année 2010, 2 500 marins ont navigué à l'international et ont effectué 6 108 embarquements dont 866 officiers et 5 242 pour les autres membres d'équipage.
En effet, les départs à la retraite et l'usage des faux papiers par plusieurs marins malgaches, expliquent cette baisse importante, a dit le directeur de cabinet du ministère du Transport Jean Michel Andrianasolo.
Pour pallier à ce problème, une amélioration a été faite au niveau de l'Ecole nationale maritime de Madagascar, situé à Mahajanga, au nord-ouest du pays. Une partie de formation sera également dispensée à Toamasina, au nord-est de la grande île.
En outre, la formation et les brevets délivrés dans l'Ecole nationale maritime malgache garantiront désormais les normes internationales afin de permettre aux futurs marins malgaches de savoir manipuler les nouvelles technologies dans le domaine du navire.
Cette amélioration a été effectuée parce que "le transport maritime joue un rôle prépondérant dans le développement économique et social de Madagascar, de par sa position géostratégique dans la zone de l'Océan Indien et des régions de l'Afrique australe et orientale", a ajouté Jean Michel Andrianasolo.
Madagascar possède environ 4.828 km de côtes et 1.225.259 km² de surface maritime sous sa juridiction, incluant la zone économique exclusive (ZEE) et eaux territoriales. La superficie de sa ZEE, incluant ses eaux territoriales et son territoire terrestre, est de 1.812.299 km².
Afin de défendre cette ZEE, un centre d'opérations maritimes a été mis en place par l'Agence Portuaire Maritime et Fluviale, en tant qu'autorité de régulation pour détecter toute infraction et même les actes des pirates maritimes.
