Le chef de département de Géologie de la Faculté des Sciences de l'université d'Antananarivo, Ralison Bruno a affirmé que "trois gisements à forte potentialité de pierres précieuses cette année ont été identifiés".
De plus, il a confirmé l'existence de diamant et d’émeraude à Madagascar où une récente recherche en laboratoire aux Etats-Unis, a confirmé la très haute qualité du diamant trouvé dans des sites à Tuléar, au sud de la grande île.
L'institut de Gemmologie malgache qui participe également à cet atelier régional a confirmé l’existence du diamant dans la grande île où l’institut a pu certifier, en moyenne, un à deux diamants par mois.
Malgré la présence de ces pierres précieuses dans la grande île, la majorité de l'exploitation reste encore dans l’informel et fait l’objet de pillage.
A cette fin, le but de l'atelier où on voit la participation de chercheurs malgaches, africains et européens, est de diffuser les résultats de recherches qui devraient améliorer les techniques adéquates pour une exploitation durable et industrielle des pierres précieuses existant à Madagascar, a affirmé le responsable de l’atelier.
Notons que depuis le mois de février 2008, sous le régime de l’ancien président Marc Ravalomanana, l’exportation des produits miniers, qui constitue une source de devises non négligeable pour la grande île, a été suspendue en raison de la propagation des commerces illicites dans le secteur.
En juillet 2009, le ministère de mines de la transition malgache a ré autorisé l’exportation des pierres précieuses à l’état brut et au format taillé afin de relancer et de promouvoir le domaine lapidaire dans le pays.
