Dans un discours adressé au peuple égyptien et aux journalistes internationaux devant l'opéra du Caire, M. Barroso a déclaré que la révolution en Égypte n'était pas encore achevée
La route vers la démocratie n'est pas facile et elle est encombrée d'obstacles, a-t-il ajouté, exprimant ses condoléances pour les jeunes victimes mortes dans les manifestations du 25 janvier en Égypte.
L'UE ne fera pas ingérence dans la politique égyptienne, par respect pour le droit de chaque pays à parvenir par lui-même à des résultats concrets, a dit M. Barroso.
La démocratie doit venir de l'intérieur, et l'extérieure ne peut venir en aide qu'en ouvrant la voie à sa mise en oeuvre, a-t- il dit.
Au cours de sa visite de deux jours en Égypte, M. Barroso s’est entretenu avec le Premier ministre égyptien Essam Sharaf et avec le chef du Conseil suprême des forces armées au pouvoir, Hussein Tantawi.
Les deux parties ont discuté d'un soutien de l'UE à l’économie de l'Égypte et à sa transition politique.
