Madagascar : les industriels se plaignent, le ministère suggère des solutions à court terme

Afriquinfos Editeur
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Le SIM a demandé au ministre d'Etat chargé de l'Economie et de l'Industrie, Pierrot Rajaonarivelo, d'exonérer totalement les droits de douane et taxes qu'ils payent à l'importation des équipements, accessoires d'usine, pièces de rechange et matières premières utilisées pour la fabrication de produits locaux.

Le SIM a également exhorté l'Etat malgache d'appliquer les textes réglementaires sur les normes et la qualité des produits importés, de contrôler strictement les produits importés et d'augmenter les droits de douane de certains produits importés qui effectuent des concurrences déloyales aux produits locaux.

Le secteur industriel à Madagascar paye environ 700 millions de dollars pour des impôts et taxes, alors qu'il a généré 6 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects avec une masse salariale de 61 millions de dollars et plus d'un milliard de dollars d'investissement en 2009, a dit le président du SIM, Stéphane Hery Raveloson,  en demandant des mesures administratives de la part de l'Etat pour atténuer leur calvaire.

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En outre, le président du SIM a demandé aux autorités de la transition de réviser les textes sur le commerce et ceux relatifs aux redevances de prélèvements et de déversements d'eaux.

Pour répondre à ces revendications des représentants du SIM, le ministre d'Etat chargé de l'Economie et de l'Industrie a promis de convaincre les autorités de la transition de suspendre la redevance en eau, dont les industriels se plaignent.

Aussi, Pierrot Rajaonarivelo, a suggéré la mise en place d'une cellule technique de réflexion pour l'appui au secteur privé afin que l'Etat et les industriels puissent examiner ensemble d'autres solutions.

Pourtant, le ministre a expliqué que "ce n' est qu'une solution à court terme pour mettre en place un partenariat gagnant-gagnant parce que ce n'est pas durant cette transition qu'on pourra tous résoudre".  

La transition à Madagascar qui a débuté en mars 2009, est privée de financements internationaux des aides non humanitaires à cause de changement brusque de pouvoir dans le pays.