Sept accusés ont comparu jeudi devant la chambre.
Le report a été décidé pour inclure le dossier de deux prévenus impliqués dans cette affaire. Il intervient également en réponse à la demande des avocats commis d'office de leur accorder le temps de préparer leur défense, et aussi à l'avocat de la partie civile d'élaborer un mémorandum des doléances civiles, selon la même source.
La défense des accusés avait demandé la liberté provisoire aux prévenus eu égard à l'existence de toutes les garanties légales, ce que le représentant du Ministère public a rejeté.
Après délibérations, la Chambre criminelle a rejeté toutes les demandes de liberté provisoire pour les accusés.
Une délégation judiciaire française et de responsables sécuritaires de ce pays a assisté à cette audience.
Les prévenus sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution de bande criminelle dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, meurtre avec préméditation, détention et fabrication d'explosifs et appartenance à un groupe religieux interdit", toujours selon la même source.
Le café Argana, à Jamaa El Fna à Marrakech, avait été la cible, le 28 avril dernier, d'une agression terroriste ayant fait 17 morts et 21 blessés, dont des Marocains et des étrangers.