Côte d'Ivoire : 13 milliards de francs CFA de la BOAD pour appuyer la fourniture d'électricité
ABIDJAN – Le gouvernement ivoirien a ratifié un accord de prêt de 13 milliards de francs CFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour appuyer la fourniture de l'électricité en Côte d'Ivoire.
Selon un communiqué du gouvernement publié samedi, ce financement "partiel" conclu le 7 octobre devrait permettre la réalisation d'un projet de renforcement et de réhabilitation d'ouvrages de transport et de distribution d'énergie en Côte d'Ivoire. "L'objectif de ce projet est d'améliorer la capacité de transit des lignes et postes des réseaux de transport électrique national et régional, notamment l'interconnexion avec le Ghana, et de contribuer à assurer une meilleure couverture de la demande à Abidjan et dans la zone frontalière avec le Ghana et le Burkina Faso", indique le communiqué qui rend compte des travaux d'un conseil des ministres tenu vendredi. La Côte d'Ivoire qui fournit déjà l'électricité au Ghana, au Burkina Faso, au Togo, au Benin et au Mali sera bientôt connecté à trois autres de ses voisins (Sierra Leone, Liberia et Guinée) avec la construction prochaine de 1400 km de ligne de transport à haute tension. Pour pouvoir tenir ses engagements, la Côte d'Ivoire a obtenu le 14 août à Paris un prêt d'un montant de 178 milliards de francs CFA pour accroître la capacité de production de la centrale thermique Ciprel (Compagnie ivoirienne de production de l'électricité) qui devrait passer de 321 à 543 mégawatts (MW) fin 2015. En outre, la construction par la Chine d'un barrage hydroélectrique à Soubré (sud-ouest), le plus grand centre de production énergétique de la sous-région, d'une puissance installée de 275 MW et d'un productible annuel de 1100 gigawatt heure (Gwh) devrait permettre, dans moins de cinq ans, à la Côte d'Ivoire de relever le niveau de l'électricité et faire face à l'évolution croissante de la consommation nationale et sous-régionale.
Guinée : Les autorités décident d'assainir la capitale en prélude à la réunion de la CIMAE
CONAKRY – Les autorités guinéennes ont décidé de lancer une campagne d'assainissement de la capitale, qui va revêtir sa toilette de jouvence en prélude à la 41ème session de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires Etrangères (CIMAE), qu'elle va accueillir en ce mois de novembre, a-t-on appris de bonne source. Dans cette optique, le Premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana a présidé une réunion vendredi, à laquelle ont pris part les autorités de la ville, notamment le gouverneur Sékou Resco Camara et les chefs de délégations spéciales des 5 communes. Mohamed Saïd Fofana ne serait pas allé du dos de la cuillère dans sa description de la mine qu'affiche la ville de Conakry, qui ploie sous des tonnes d'ordures. Il a aussi déploré l'occupation anarchique des emprises des voies par des marchands. Sans oublier ces groupes d'indigents, qui ont élit domicile le long des artères de la capitale, où ils mendient à longueur de journée. Après ce constat, le Premier ministre a invité les autorités de Conakry à prendre "à bras le corps le problème d'assainissement". Des efforts seront ainsi engagés dans ce sens, à compter de la semaine à venir, en vue de débarrasser la cité de ces déchets solides. Le curage des caniveaux ferait partie de cette campagne de nettoyage.
Bénin : les jeunes diplômés sans emplois seront orientés dans le secteur agricole
COTONOU – Le gouvernement béninois a décidé de multiplier les centres d'incubateur agricole, dénommé "projet Songhaï", sur toute l'étendue du territoire national du Bénin, en vue d'orienter les jeunes diplômés sans emplois dans le secteur agricole, indique un communiqué gouvernemental publié ce samedi à Cotonou.
"D'un coût global de 23 milliards de francs CFA, financé conjointement par l'Etat béninois et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce projet d'orientation des jeunes béninois dans le secteur de l'agriculture favorisera, non seulement de résorber la question du chômage au Bénin, mais aussi la lutte contre la pauvreté", indique la même source. Du nom d'un prestigieux empire ouest-africain fondé entre le XIV et le XVIème siècle, Songhaï est une ONG créée en 1985 par des africains et un groupe d'amis d'Africains à Porto-Novo, capitale politique du Bénin. Songhaï, qui a déjà formé plus de 2.200 entrepreneurs agricoles béninois, est un centre de formation, production, recherche et développement en agriculture durable. Il développe une gamme d'activités dans plus de neuf filières intégrées, notamment production animale, production végétale, production piscicole, agroalimentaire, technologies appropriées, énergies renouvelables, formation, services, etc. constituent le socle de développement des différentes activités Selon une récente étude réalisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Bénin, plus de 100.000 jeunes diplômés se retrouvent chaque année sur le marché du travail, face à une offre d'emploi limitée.
Tunisie : Le déficit commercial des 10 premiers mois maintient son niveau de l'année 2012
TUNIS – Sur les dix premiers mois de cette année, la Tunisie a pu relativement maintenir le niveau du déficit commercial enregistré en 2012, soit 9, 893 milliards de dinars (un dinar vaut 0,59 USD) contre 9, 889 milliards de dinars en 2012, a annoncé samedi l'Institut national de la Statistique (INS). Avec une valeur de 22, 832 milliards de dinars à l'export et 32,726 milliards de dinars à l'import, les échanges commerciaux de la Tunisie avec l'étranger font état d'une amélioration d'un point auprès du taux de couverture des importations par les exportations pour s'établir à 69,8%. D'après les chiffres de l'INS, les exportations tunisiennes ont évolué de 4,9% durant les 10 premiers mois de 2013 contre 3,9% lors de la même période de l'année 2012.
Quant aux importations, elles ont grimpé de 3,4% en 2013 contre 3, 2% l'année dernière. La répartition géographique de ces exportations, précise encore l'INS, montre une performance de 4,2% sur le marché européen qui se veut principal partenaire commercial de la Tunisie, contre 3,6%un an auparavant. Autre que les marchés du vieux continent (Europe), les exportations tunisiennes sont mieux acheminées en direction de la Turquie avec une croissance de 96,2%. Pour ce qui est des importations, l'Europe reste, toujours selon l'INS, le premier fournisseur de la Tunisie avec en valeur 18, 279 milliards de dinars, soit une hausse de 8% (10 premiers mois de 2013), contre 4,7% lors de la même période de 2012.