Rarement on aura vu un étalage de grands talents dans les cages lors d’une Can. Si les statistiques du nombre de buts inscrits au cours de la 29ème Can sont faibles, c’est aussi en grande partie grâce au bon comportement des « goalkeepers » des sélections d’Afrique présentes en Afrique du Sud. Certes les avant-centres engagés dans ce tournoi sont peu réalistes, et beaucoup de sélectionneurs ont fermé la boutique en défense en concoctant leur tactique dans cette grande fête du foot. Mais l’étalage de la grande classe des derniers remparts de plusieurs équipes en est pour quelque chose dans la donne pré-évoquée.
Beaucoup de ces joueurs mériteraient, au regard de cette réalité, de jouer les premiers rôles dans plusieurs championnats huppés en Occident. Kennedy Mweene de la Zambie, Kossi Agassa du Togo, Kopa Barry de la Côte d’Ivoire, Daouda Kassali du Niger, Daouda du Ghana ont la carrure pour garder les cages de grosses formations dans les championnats les plus médiatisés du monde. Il en est de même pour Samassa du Mali, Muteba Kidiaba de la Rdc, I. Khune de l’Afrique du Sud et Vincent Enyeama du Nigeria… D’où l’importance de la prise de conscience des agents de ces joueurs ou de ces acteurs eux-mêmes pour vendre leur marque de fabrique auprès de riches employeurs. Le football moderne, c’est aussi du show-biz. Il faut à un moment donné créer un buzz pour se faire découvrir par le grand public, et le reste de la mayonnaise prend de lui-même. Ce buzz, ces joueurs aux mains gantées l’ont déjà réalisé.
Evoluant pour l’heure dans des clubs "modestes" en Occident ou dans des écuries professionnelles d’Afrique, ces derniers remparts précités devraient davantage professionnaliser leur art en se mettant à l’école des «Leagues» occidentales dans lesquelles la concurrence est la règle d’or.
Afriquinfos