Bonjour, Afrique du 11 mars

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Djibouti : trois dignitaires religieux condamnés à 18 mois de prison ferme

DJIBOUTI — Les trois dignitaires religieux arrêtés dans les affrontements post-électoraux et inculpés pour incitation à l'insurrection et troubles à l'ordre public ont été condamnés dimanche à 18 mois de prison ferme et à 5 ans de privation de droit civique. Ce procès très attendu par les Djiboutiens a été placé sous haute surveillance policière, alors que la coalition de l'opposition, l'Union nationale pour le salut (USN), qui conteste les résultats des élections législatives du 22 février, a appelé la veille ses militants à une grande manifestation devant le palais de justice en faveur des trois dignitaires religieux.

Les présidents malien et libanais en visite au Sénégal

DAKAR — Le président malien par intérim Dioncounda Traoré effectue lundi une visite officielle à Dakar, alors que le président libanais Michel Sleiman est attendu mardi au Sénégal pour une visite de trois jours. M. Traoré aura un entretien en tête-à-tête avec son homologue sénégalais Macky Sall. Le président libanais, le général Sleiman, qui arrivera mardi au Sénégal, où vit une forte communauté libanaise, va présider mercredi une rencontre entre hommes d'affaires sénégalais et libanais, avant un entretien avec le président Sall.

RDC : plusieurs partisans du parti d'oppsoition UDPS interpellés par la police

KINSHASA — Plusieurs partisans de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposition de la RDC, qui tentaient de se masser à l'aéroport de Ndili et le long du boulevard pour accueillir l'opposant Etienne Tshisekedi, de retour au pays en provenance d'Afrique du Sud, ont été interpellés et d'autres dispersés à l'aide de gaz lacrymogène par la police, a déclaré dimanche Martin Fayulu, coordonnateur des Forces acquises au changement (FAC), une plate-forme de l'opposition congolaise.

Egypte : le ministre de l'Intérieur insiste sur l'indépendance de la police

LE CAIRE — Le ministre égyptien de l'Intérieur Mohamed Ibrahim a insisté dimanche l'indépendance de la police dans le conflit politique actuel, demandant aux forces politiques de maintenir la police hors de la politique. "Laissez nous travailler pour la sécurité", a indiqué le ministre au cours d'une conférence de presse. Il a tenu ces propos à la suite des affrontements sanglants entre les forces de l'ordre et les manifestants antigouvernementaux, qui ont fait deux morts et 19 blessés samedi près de la place Tahrir, au Caire.