Boni Yayi invite les forces vives à discuter de la grève des enseignants

Afriquinfos Editeur
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Les présidents des institutions de la République, les fédérations d'associations de parents d'élèves et d'étudiants, les responsables des syndicats d'enseignants, des confédérations religieuses, des centrales et confédérations syndicales, de confessions religieuses sont invités à participer à cette rencontre dont l'objectif est de discuter de la principale revendication des grévistes qui demandent le bénéfice d'une mesure d'augmentation de 25 % des salaires des fonctionnaires.

Selon le gouvernement, les enseignants grévistes ont déjà bénéficié de cette mesure d'augmentation de salaire, en mars 2010, sous forme d'allocation d'incitation à la fonction enseignante.

Le ministre béninois des Finances, Mathys Adidjath, a indiqué, plusieurs fois, que les normes communautaires de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemao), à laquelle le Bénin appartient, et les engagements souscrits par le Bénin vis-à- vis de la communauté financière internationale, dont le FMI, ne permettent pas d'accéder à cette revendication.

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Deux séances successives de négociations avec les syndicats des grévistes, dirigées par le Premier ministre chargé du dialogue social, Pascal Irenée Koupaki mercredi et jeudi derniers, n'ont pas permis de convaincre les enseignants grévistes qui ont décidé de poursuivre le mouvement jusqu'à la satisfaction de leur revendication.

Le gouvernement admet le principe d'une nouvelle augmentation des salaires au profit des enseignants grévistes sans prendre d'engagement ferme assorti de calendrier.

Face à la fermeté des enseignants grévistes, le gouvernement a décidé vendredi dernier de faire appel aux appelés de service militaire d'intérêt national pour les remplacer.