Il a affirmé avoi rinformé de ce changement les deux candidats arrivés en tête du premier tour à savoir Carlos Gomes Junior, ex- Premier ministre ( 48,97% des suffrages exprimés ) et Koumba Yala Kobdé Nhanca, ancien président de la république (23,26% des suffrages).
Ce dernier, qui fait parti du collectif de cinq candidats qui contestent les résultats du premier tour, allégeant des fraudes, a déjà affirmé, qu'il ne participerait pas au second tour et a exigé l'annulation de ce scrutin et un nouveau recensement des électeurs.
Les résultats du premier tour ont été validés par la CNE, puis confirmés par la Cour suprême qui avait été saisie par les candidats contestataires, rejetant ainsi les recours de ces derniers.
Cette contestation de l'opposition plonge la Guinée-Bissau dans une crise post-électorale qui fait craindre une déstabilisation du pays d'autant que Koumba Yala a récusé la médiation que devait mener le président Alpha Condé de la Guinée-Conakry, au nom de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
La présidentielle de Guinée-Bissau doit permettre d'élire le successeur du président Malam Bacai Sanha, décédé en janvier.
