La grande oasis d’Errachidia est nichée dans les montagnes du Grand Atlas. Elle compte parmi les oasis les plus sublimes du Maroc.
Victime de la mauvaise gestion de l’eau qui la fait vivre depuis des milliers d’années, ses heures sont désormais comptées.
Les marocains qui vivent sur cette oasis confirment que l’eau se fait de plus en plus rare. La sècheresse guette.
Le système d’irrigation passe par un système de récupération et de filtrage des eaux des montagnes via des tunnels.
Dans les années 70, les agriculteurs commencèrent à utiliser individuellement des pompes d’eau ce qui a provoqué l’assèchement de la nappe phréatique.
Une exploitation intensive qui transforma les champs en des terres arides et inexploitables.
Face à ce drame écologique, les habitants et les autorités locales prennent de plus en plus conscience des enjeux de cet assèchement et ont décidé de créer une coopérative pour se répartir plus harmonieusement.
Le danger n’est pas seulement écologique, c’est également une question de vie et de mort pour les populations locales.
