Bientôt une police de la propreté à Casablanca

Afriquinfos Editeur
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La ville de Casablanca est malmenée par deux grands maux : l’absence de moyen de transport efficace à même de répondre aux besoins de la population et, une insalubrité croissante. En conséquence, le taux d’insatisfaction chez les casablancais est beaucoup plus élevé que la moyenne nationale.

La municipalité est en train de réfléchir au problème des transports : après avoir abandonné son projet de métro aérien, elle a annoncé la mise en place de nouvelles lignes de tramway et le développement des bus à haut niveau de service. Lors de son dernier conseil de ville, elle s’est aussi attaquée à la question de la propreté.

Un arrêté municipal permanent a été adopté afin de lutter pour la propreté urbaine, contre les nuisances sonores et pour la préservation des espaces naturels. Dans le but de permettre l’application de cet arrêté, la municipalité va progressivement mettre en place une police de la propreté. Elle sera chargée de la prévention et de la sensibilisation autour de l’arrêté municipal, ainsi que de la répression des fraudeurs. A terme, une centaine de policiers seront déployés dans les 16 arrondissements de Casablanca : deux ou trois brigades de quatre agents patrouilleront dans chaque arrondissement. Même si ce chiffre est insuffisant (Casablanca compte 5 millions d’habitants), les autorités de la ville espèrent observer des résultats après une courte période de mise en place de cette police de la propreté. En fonction de la gravité de l’infraction, toute personne salissant les rues devra s’acquitter d’une contravention de 500 à 10.000 DH (ndlr, environ 75€ à 900€).

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