"La contribution des Béninois à la gestion durable des forêts au Bénin n'est pas forcément synonyme d'un investissement financier énorme mais plutôt d'un engagement fort de chacun et de tous", a-t-il déclaré, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des forêts.
Pour ce responsable politique en charge du département de l'Environnement au Bénin, les Béninois doivent adopter des gestes simples et utiles chaque jour, des actions à faire au quotidien, des engagements citoyens, des soutiens aux actions de reboisement, des méthodes agricoles peu dévastatrices, des observations d'écosystèmes en vue de lutter contre la déforestation.
Selon une récente étude réalisée par le ministère béninois de l'Environnement, 56 % de l'ensemble du territoire national est dégradé.
"Au Bénin, la superficie des sols extrêmement dégradés est estimée à 1 240 km² et se retrouvent dans l'extrême nord du pays. Ceux fortement exploités et dégradés sont évalués à 17.170 km². De même, les sols moyennement dégradés couvrent une superficie de 15.350 km² et ceux faiblement dégradés s'étalent sur une superficie d'environ 29.127 km²", révèle la source, précisant qu'au Bénin, la forêt recule au rythme annuel moyen de 1. 000 km².
"De nos jours, au Bénin, la désertification est à l'origine de la perturbation du cycle de l'eau, de la baisse des rendements agricoles, de l'accroissement de la proportion des ménages pauvres, de la migration de masse et des famines", souligne la même étude.
L'Assemblée générale des Nations Unies a, à la suite de l'Année internationale des forêts qui s'est droulée en 2011, adopté en décembre 2012 une résolution proclamant le 21 mars de chaque année "Journée internationale des forêts".
L'objectif majeur de cette Journée consacrée à la célébration des Forêts, consiste à mener des actions visant à sensibiliser le grand public et à accroître la prise de conscience globale sur l'importance des forêts et des arbres hors forêts.