"Nous, responsables politiques à divers niveaux sur le continent africain, devons faire un plaidoyer auprès des membres de la société civile pour exiger la transparence et le sens de responsabilité aux institutions gouvernantes et aux dirigeants", a- t-il déclaré.
Outre ces membres de la société civile africaine, les procureurs et les enquêteurs ont aussi un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la corruption.
"Au bout du compte, si le public n'observe ni progrès, ni poursuite, ni condamnation dans des scandales de corruption, il perdra toute confiance vis-à-vis non seulement des institutions, mais aussi du gouvernement", a-t-il estimé.
Pour ce responsable politique béninois en charge du département de la Justice, de plus en plus de gouvernements, se rendent compte que l'implication de la société civile et des citoyens ordinaires dans les efforts anti-corruption est essentielle pour parvenir à des mesures plus efficaces.
"Comme nous le savons tous, la corruption est un problème mondial et une menace sérieuse pour la prospérité, la sécurité, et le développement", a-t-il souligné.
Selon l'Union Africaine (UA), l'Afrique perd chaque année plus de 188 milliards de dollars du fait de la corruption, ce qui correspond à 25% du produit intérieur brut du continent.
