Il s'agit notamment des Béninois, Imorou Mako Seibou, directeur général de la Société d'études régionales d'habitat et d'aménagement urbain (SERHAU Sa), Gilbert Amadjikpè, Directeur de l'Agence de réhabilitation de la ville de Porto-Novo, l'entrepreneur Jean Marie Zohoun, l'ancien comptable de l'ex- ministre de l'urbanisme et de la lutte contre l'érosion côtière, Valentin Agbogourin, le directeur des Affaires financières de l'ex- ministre de l'urbanisme et de la lutte contre l'érosion côtière, Iréné Sessou, l'attaché de Cabinet du ministre de l'environnement, Roger Sèmèvo, l'assistant du ministre de l'environnement, Marc Kpatcha et le Marocain, Abdel Kader Moutaib, directeur général de la Gee, l'entreprise qui a gagné le marché de construction de l'infrastructure.
"Ces cadres Béninois et Marocain sont écroués à la prison civile de Cotonou pour détournement de deniers publics et complicité de détournement pour certains et corruption, faux et usage de faux, faux en écriture comptable et attribution d'indemnité forfaitaire pour d'autres", a affirmé le procureur de la République, Justin Gbènamèto.
Ces personnalités, a-t-on indiqué, sont impliquées dans la gestion de plus de 14 milliards de francs Cfa débloqués par l'Etat béninois pour le financement des travaux de construction du nouveau siège de l'Assemblée nationale.
S'agissant l'ancien ministre de l'Urbanisme, François Noudégbessi, lui aussi impliqué dans cette affaire de crimes économiques, le procureur de la République près le tribunal de première de Cotonou a estimé que seule la Haute Cour de Justice est compétente pour connaître de son cas.
