"Cette rencontre permettra non seulement de mettre en place un système efficace d'alerte rapide et d'information sur les différentes catastrophes, auxquelles le Bénin est confronté pour des interventions rapides, ainsi que pour une programmation à plus long terme pour améliorer les stratégies de survie", a laissé entendre le ministre béninois de l'Environnement, Blaise Ahanhanzo-Glèlè.
Pour ce responsable politique en charge du département de l'environnement au Bénin, ce projet relatif aux systèmes d'alerte précoce pour la promotion de la résilience aux extrêmes climatiques et l'adaptation aux changements climatiques est un projet intégré qui prend en compte tous les secteurs, à savoir l'environnement, la sécurité alimentaire, la météorologie, l'urbanisme et la santé.
Ce projet a pour objectifs, entre autres, d'assurer la disponibilité suffisante du personnel qualifié pour le pilotage et le suivi du système d'alerte précoce, de gérer les bases de données connectées et les systèmes d'information, d'intégrer la météorologie et les systèmes hydrologiques, les données radars et satellitaires, de développer l'infrastructure requise et la communication, y compris la bande passante.
Au Bénin, a-t-il souligné, la question d'alerte précoce est une question très cruciale qui a besoin d'un engagement ferme de tous les acteurs de développement.
"Le système d'alerte précoce est un outil de réduction des risques de catastrophe dont la performance est avérée, s'il génère une réponse appropriée au sein de la population exposée, c'est-à-dire une réaction opportune qui permet de sécuriser les personnes en danger. Il inclut quatre éléments en étroites relations que sont la connaissance du risque, le service de surveillance et d'alerte, la diffusion de la communication et la capacité de réponse", a-t-il indiqué.
Il a également déploré le fait que l'ensemble du territoire national du Bénin est assujetti à des risques écologiques et importants, tels que les inondations, la sécheresse, la désertification, la déforestation, l'élévation du niveau de la mer, la dégradation des zones côtières et l'érosion.
"Au cours de cette année, le Bénin se prépare à faire face, non seulement aux risques d'inondations après celles survenues dans le nord, mais aussi aux incendies qui peuvent survenir à tout moment, en raison de la promiscuité urbaine, de la nature des habitations, du trafic illicite d'hydrocarbures et de la pratique itinérantes sur brulis", a-t-il annoncé.