Selon cette source proche du ministère béninois, de la Culture, l'alphabétisation, de l'artisanat et du tourisme, cette évolution positive pourrait être renforcée par une plus forte implication des acteurs locaux dans l'alphabétisation et une sensibilisation pour lever les pesanteurs socioculturelles en ce qui concerne l'alphabétisation des femmes.
Pour le ministre béninois, de la Culture, l'alphabétisation, de l'artisanat et du tourisme, M. Jean-Michel Abimbola, l'ambition du gouvernement béninois d'alphabétiser un si grand nombre de personnes en langues maternelles vise à promouvoir ces langues menacées de disparition.
Le Benin, a-t-il poursuivi, a sur son territoire un peu plus de 70 langues maternelles.
"Pour diverses raisons un grand nombre de langues maternelles sont en voie de disparition au Bénin, avec par exemple le "Bulba" à Tangiéta et le "Tchinka" à Malanville. Avec la disparition d'une langue, c'est tout un pan de la culture du peuple qui meurt avec elle, a-t-il estimé, invitant les Béninois à une prise de conscience.
"J'invite donc les Béninois à prendre conscience de l'importante richesse que constituent nos langues maternelles et à en faire des vecteurs d'initiatives de développement au-delà de leurs aspects communicationnels", a-t-il souhaité.
