"Au-delà du caractère festif ou culturel des manifestations, la première édition du mois de la gouvernance locale doit être l'occasion pour que la citoyenneté locale de chaque Béninois se manifeste par une plus grande attention portée à la qualité des rapports entre les élus locaux et les populations, de même qu'au fonctionnement des mécanismes institutionnels mis en place pour assurer le relai de l'action publique à la base", a expliqué Raphaël Edou.
Pour ce responsable du département de la Décentralisation et des collectivités locales, cette première édition du mois de la gouvernance locale est aussi le moment indiqué pour susciter et entretenir le dialogue entre tous les acteurs de la vie communale pour s'assurer que la prise en compte des aspirations profondes des populations des villes et campagnes demeurent au coeur de l'exercice du pouvoir locale.
"Il s'agit de l'instauration d'une bonne gouvernance locale perçue comme un système de gouvernance politique, sans lequel l'action publique locale n'est plus le seul fait d'une seule autorité locale, mais implique les populations et les autres acteurs de développement dans les processus décisionnels", a-t-il souligné.