Cette décision vise à permettre au gouvernement d'engager la poursuite des négociations avec les partenaires sociaux dans le cadre de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement-centrales syndicales.
Les quatre organisations sont la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), la Confédération des syndicats autonome du Bénin (CSA-Bénin), la Centrale des organisations syndicales indépendante du Bénin (COSI-Bénin) et la Centrale des secteurs privés et indépendante du Bénin (CSPIB).
"Après un peu plus de trois mois de paralysie des activités pédagogiques dans les établissements publics, des services de la santé, de l'administration publique, en faisant un bilan des acquis à la suite des négociations gouvernement/Syndicats, nous pouvons noter une avancée significative s sur 5 points des sept points de revendications", a déclaré le secrétaire général de la CSTB, Dieudonné Lokossou.
Lors d'une concertation avec les organisations syndicales, le 12 mars denier, le président béninois Boni Yayi a réaffirmé sa volonté de leur restituer les défalcations opérées sur les salaires des mois de janvier et de février 2014 pour fait de grève.
Par ailleurs, le président Boni Yayi a accepté de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 31.625 à 40. 000 francs Cfa.
Il a aussi promis d'étudier la demande des enseignants relative au bénéfice de revalorisation de 25% du traitement indiciaire.
Il a rassuré les syndicats que des dispositions sont prises afin que les événements du 27 décembre 2013 ne se reproduisent plus.
Le 27 décembre 2013, la police a dispersé une manifestation organisée par les six syndicats qui voulaient protester contre les violations des libertés syndicales et réclamer une amélioration de les conditions de vie et de travail.