"Cette étude aidera à coups sûr les gouvernements béninois et nigérien à faire un choix précieux et judicieux sur le type de voie à construire et répondra sur les questions de développement économique des deux Etats", a confié à Xinhua le directeur de cabinet du ministre béninois des Transports et des Travaux publics, M.Abdoulaye Assoudo.
Cette étude sur la réhabilitation et le prolongement de la voie ferrée Cotonou-Parakou-Dosso, s'inscrit dans le cadre de la réalisation de la boucle ferroviaire, devant relier cinq capitales de la sous-région (Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou-Lomé).
Ce programme vise à désenclaver les pays de la zone et les régions limitrophes, faciliter l'exploitation des ressources agricoles et minières des pays concernés, et assurer leur desserte ferroviaire via les ports de Lomé et de Cotonou.
En novembre dernier, le président béninois, Boni Yayi, et son homologue nigérien, Isoufou Mahamadou, ont décidé à Cotonou de la création d'une société multinationale, chargée de la ré habilitation, la construction et l'exploitation des chemins de fer, reliant Cotonou, capitale économique du Bénin à Niamey, métropole du Niger, d'une longueur de 1050 kilomètres.
Cette société est dotée d'un capital évalué à 70 milliards de FCFA, répartis à 10 % pour l'Etat du Bénin, 10% pour l'Etat du Niger, 20% pour les partenaires privés du Bénin, 20% pour les partenaires privés du Niger et 40% pour un partenaire stratégique, notamment le Groupe français Bolloré.
