Bénin : Echec d’une seconde négociation entre gouvernement et syndicats

Afriquinfos Editeur
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Les centrales et confédérations syndicales, signataire de la grève générale, qui dure depuis cinq semaines, ont soulevé à l'ouverture des discussions deux préalables, à savoir le limogeage du préfet des départements de l'Atlantique et du Littoral, Placide Azandé et du commissaire central de la ville de Cotonou, Pierre Agossadou ainsi que la restitution des défalcations opérées sur les salaires, pour fait de grève, de 2012 à 2014.

"Nous n'avons rien obtenu. La grève se poursuit", ont déclaré les responsables syndicaux à l'issue de plus quatre heures de négociations infructueuses.

 La grève générale est lancée par la plupart des centrales et confédérations syndicales suite à la répression de leur marche pacifique du 27 décembre dernier par la police sur les ordres du préfet des départements et du littoral et du commissaire central de Cotonou qui sont restés en poste malgré les appels à leur limogeage. Depuis quelques semaines, plusieurs secteurs de l'administration de l'Etat sont paralysés. Le secteur de la justice, qui fonctionnait à peine deux jours par semaine, est depuis le dé but de cette semaine, complètement paralysé par une grève de l'Union nationale des magistrats du Bénin et par des grèves d'autres corporations de la justice qui exigent la restitution des défalcations opérées sur leur salaire du mois de janvier dernier. Les praticiens hospitaliers envisagent d'observer, à compter de lundi prochain, l'opération "hôpitaux morts", pour les mêmes revendications.

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