Bénin : Les civils et militaires s’imprègnent de la capacité de réponse du pays aux catastrophes

Afriquinfos Editeur
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"Cet exercice de simulation sur table vise, entre autres à, aider à l'échelle nationale les autorités civiles et militaires dans la validation des rôles et des responsabilités des différents acteurs dans le cadre des interventions d'urgence et de soutenir les efforts d'intégration civilo-militaire liés à l'utilisation des forces armées et de leurs matériels en cas d'urgence", a souligné le ministre béninois de l'Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes, François Houésou.

       Ce même exercice, a-t-il poursuivi, est encore destiné à cré er des occasions pour les dirigeants civils et militaires de haut rang et de niveau intermédiaire à se préparer et à s'entrainer ensemble dans la gestion des urgences en cas de pandémie ; de fournir des mécanismes pour les plans d'intervention civils et militaires et enfin de promouvoir l'adoption et la mise en oeuvre des politiques appropriées et des cadres juridiques liés à la pré paration aux situations d'urgence au niveau national.

       Pour ce responsable politique béninois en charge de la sé curité publique, la menace des catastrophes naturelles sur les initiatives de lutte contre la pauvreté apparait comme une é vidence depuis quelques années.

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       "Face à l'ampleur et aux conséquences néfastes des incendies, inondations, naufrages, effondrements d'édifice, explosions et conflits armés, les capacités de relèvement et de résilience des Etats en voie de développement sont souvent mises à rude épreuve", a souligné M. Houésou.

       Depuis des décennies, a-t-il rappelé, le Bénin est menacé par les inondations, la sécheresse, l'érosion côtière et les accidents de circulation.

       Selon M. Houésou, "au cours de ces cinq dernières années, le Bénin a enregistré les inondations les plus spectaculaires, suite aux pluies diluviennes survenues durant les mois de juillet, août et septembre, sur l'ensemble du territoire", a-t-il déploré, regrettant les conséquences néfastes de cette catastrophe sur la population béninoise, notamment ceux des départements du Nord du pays

       En 2013, les inondations qui ont affecté les communes de Karimama et de Malanville (nord) ont entraîné l'immersion de 60 localités, provoquant l'effondrement de 3.025 cases à Karimama et de 772 cases à Malanville et la perte de 13.073 hectares de cultures vivrières à Karimama et de 8.448 hectares de cultures vivrières à Malanville.