« Ces états généraux du football béninois nous permettront de faire le diagnostic environnemental de la Fédération béninoise de football en tenant compte des opportunités et menaces sur le football béninois, sur la gestion des championnats nationaux, la gestion des équipes nationales, la promotion des cadres et techniciens au plan international », a-t-il déclaré.
Ces états généraux, a-t-il poursuivi, permettront la mise en place d'un plan stratégique quadriennal de développement du football béninois. « Il faut doter le football béninois d'un plan stratégique dans lequel les plans d'actions feront l'objet d'un suivi et d'une évaluation rigoureuse », a-t-il expliqué, en lançant un appel à toute la famille du football béninois afin que l'union revienne dans la maison.
Elu pour un mandat de quatre, le nouveau président de la FBF, succède ainsi au président sortant Anjorin Moucharafou élu en décembre 2010, pour un second mandat, a déclaré le lundi 29 juillet dernier, qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession.
Ainsi, au cours de ce deuxième mandat, une crise sans précédente a secoué le bureau du comité exécutif dirigé par le président Anjorin Moucharaf et a entraîné la démission de Sébastien Adjavon, président de la Ligue professionnelle de football du bureau exécutif de la Fédération béninoise de football, avec11 autres membres.
Le bureau désormais réduit à trois individus, a cependant réussi à manoeuvrer pour organiser une assemblée générale qui a constaté la démission des autres membres. Au fil des mois, la Fédération s'est retrouvée avec deux bureaux exécutifs, chacun se réclamant légitime. Saisie, la Justice béninoise a tranché en faveur du clan dissident alors qu'au même moment, la Fédération internationale de football et association (Fifa) a reconnu le bureau dirigé par Anjorin Moucharaf, et menacé de suspendre le Bénin des compétitions internationales.
