A l'initiative du roi Léopold II, le MRAC a été construit entre 1905 et 1908 sur les plans de l'architecte français Charles Girault pour présenter l'histoire de la colonisation du Congo par le royaume. Pour cette raison, il était pendant longtemps le Musée du Congo, avant d'être rebaptisé MRAC en 1960. Son infrastructure ancienne n'est plus adaptée aux besoins d'aujourd'hui. Les travaux de rénovation du MRAC sont estimés à 51 millions d'euros.
Le MRAC est internationalement reconnu comme l'un des plus impressionnants musées consacrés à l'Afrique. Il conserve et gère les collections diversifiées et précieuses, mène des recherches scientifiques et diffuse des connaissances sur l'Afrique. Ses chercheurs participent chaque année à plus de 300 publications scientifiques. Le MRAC possède dix millions de spécimens animaux, 250.000 échantillons minéraux, 180.000 objets ethnographiques, 57.165 échantillons dans la xylothèque, 20.000 cartes, 56.000 échantillons de bois, 8.000 instruments de musique et 350 fonds d'archives, dont celles de Henry Morton Stanley, journaliste et explorateur britannique de l'Afrique centrale.
La fermeture du MRAC sera marquée samedi et dimanche par des activités culturelles très variées, concerts, ateliers de danse et de musique, représentations théâtrales, toutes consacrées à l'Afrique.