Il y a deux ans, August Penz était candidat aux élections municipales dans la ville d’Innsbrick (capitale du Land autrichien le Tyrol) pour le parti d’extrême droite FPÖ (Parti de la Liberté). Sur les affiches qu’il avait fait coller dans différents espaces d’affichage public, était écrit « L’amour de la patrie au lieu des voleurs marocains ».
A l’époque, ses propos avaient suscité un véritable scandale tant au sein de la communauté marocaine locale qu’au Royaume. L’ambassadeur autrichien au Maroc avait été convoqué par le Ministère des Affaires Etrangères à Rabat. Suite à cela, le ministère public a ouvert une procédure judiciaire à l’encontre du candidat pour insultes au peuple marocain et incitation à la haine raciale. Il avait requis une peine exemplaire à son encontre. En parallèle, August Penz faisait retirer ses affiches et présentait ses excuses à la famille royale marocaine.
Dès le début de la procédure judiciaire, August Penz a plaidé innocent. Il a toujours expliqué que son intention n’était pas de stigmatiser les marocains mais de viser les criminels qui portent atteinte à la sécurité d’Innsbrick. En première instance, il avait été condamné à payer 14.400€. Hier, il a été acquitté en appel. La justice a considéré que l’affiche n’insulte pas les marocains en tant que communauté.
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