Cet accord prévoit la subvention des moyens de transport des animaux des provinces intérieures à la capitale, l'arrêt des tracasseries policières et douanières le long des routes, ainsi que le prélèvement de taxes liées au transport et à la vente de ces petits ruminants.
En retour les vendeurs d'animaux s'engagent à livrer le mouton à un prix abordable, afin de permettre aux maigres bourses de s'offrir un animal comme agneau sacrificiel durant cette fête. Des points de vente dont 1 pour chacune des 5 communes de Conakry seront ouverts à cet effet.
Selon cet accord, le prix du mouton ordinaire doit être fixé à 600 mille francs guinéens soit environ 60 euros. Et le kilogramme de viande de boucherie à 27 mille francs guinéens soit environ 3 euros.
Un comité de suivi composé du ministère de l'Elevage, de celui de la Sécurité, et de l'Administration du territoire et de la décentralisation sera mis en place pour veiller à l'application de cet accord.
En attendant cela, la clientèle ne se bouscule pas sur le marché des petits ruminants, conjoncture économique oblige, sans doute.
