Le directeur technique de l'ICCN a exprimé son indignation apres le massacre de 15 okapis, espèce de mammifères ruminants de la même famille que la girafe, par le groupe armé MaÏ Maï du chef Morgan, le 24 juin 2012.
Au cours d'une conférence de presse tenue lundi , M. Mbayina a confirmé que les hommes du chef rebelle Morgan sont bel et bien responsables du massacre des 15 okapis dans la station d'Epulu et ont tué deux gardes parcs lors de leur opération macabre.
"Deux gardes parc expérimentés tués, 15 okapis massacrés, c'est un vrai drame pour le pays. Ces okapis jouent un rôle de grande importance dans leur écosystème. Cette espèce animale rare est emblématique de la faune de la république démocratique du Congo. On ne les trouve nulle part ailleurs qu'en RDC. Les Okapi sont l' emblème de la République démocratique du Congo. Les auteurs de ces crimes doivent être condamnés à vie", a déclaré le directeur technique de l'ICCN, M. Guy Mbayina.
Pour sa part, la société civile de Mambasa, dans la province Orientale, a lancé un appel à l'Unesco et la Communauté internationale pour qu'elles s'investissent dans la protection des okapis de la station d'Epulu.
Pour sa part, le président de la société civile de Mambsasa, M. Martin Mbasana a également dénoncé et déploré l'envahissement et l' exploitation illégale des minerais dans le site de la réserve de faune à Okapis par des personnes diverses.
"Ce site du patrimoine mondial de l'Unesco est péril. Nous lançons un appel au gouvernement congolais et à la communauté internationale pour qu'ils interviennent le plus rapidement possible pour sauvegarder ce site de l'exploitation illégale des minerais et du braconnage", a martelé le président de la société civile de Mambassa.
Le dimanche 24 juin, les combattants Maï Maï du chef milicien Morgan ont surgi à la station d'Epulu, dans la province Orientale, avant de se livrer au massacre des 15 okapis en captivité depuis 1987, tous ont été exterminés.
"C'est vraiment un coup dur pour l'Institut Congolais pour la conservation de la Nature (ICCN) en général et pour la réserve de faune à Okapis d'Epulu en particulier. Les assaillants ont surgi à la station d'Epulu oû ils ont procédé à la destruction massive de tous les animaux qui étaient en captivité là-bas", a affirmé le conservateur principal de la réserve de faune à Okapis, M. Ghislain Somba.
